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Les Chroniques du Dahal

Les Chroniques du Dahal
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12 novembre 2005

Comment suicider un blog culturel

Je tiens à dire aux obsédés de service que si vous cherchez des sites de boules (ou de cul), c'est à dire là où des milliards d'actrices porno salopes font du hard et se mettent plein de vibromasseurs en se léchant les pieds, et même d'autre choses salaces entre Clara Morgane, Rocco Siffredi et Estelle Desanges, avec tout plein de strings et de baise (y compris pour les gays, hétéros, lesbiennes et trans) eh bien allez voir ailleurs, parce que je vous garantis qu'ici, il n'y a rien de tout ça...

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1 octobre 2005

Bon anniversaire!!!!

Cela fait exactement 1 mois que je n'avais pas mis de chronique sur ce blog: Ca se fête!

Et pour fêter ceci, je viens d'écrire ce message.

N'importe quoi.

P.S. Pour ceux qui voudraient avoir de mes nouvelles, sachez que je vais bien, que je suis en pleine forme, et que j'ai vraiment bien fait de faire 5/2. A la prochaine chronique...

1 septembre 2005

Vive la rentrée!

Ehhhh oui, on ne va quand même pas pleurer sur un truc que l'on ne peut pas éviter!

Et puis c'est très bien la rentrée, même en 5/2! Je vais voir plein de nouvelles personnes, et même des nouveaux (et fort sympatiques) profs... Et je vais aussi apprendre des tas de nouveaux trucs géniaux (genre mécaflu et ferromagnétisme... :()  )

Ceci dit, le blog (déja peu fourni) risque de souffrir un peu de la rentrée... et les chroniques vont donc êre publiées à un rythme légèrement plus lent. Je vous laisse imaginer ce que ça peut donner.

Mais n'oubliez pas! Le Blog de Lalaith est toujours là, et elle aura un peu plus de temps que moi pour écrire des chroniques passionnantes sur la vie culturelle lyonnaise. A plus tard donc, rendez vous dans un temps indéterminé ( ce peut être dans pas longtemps d'ailleurs... je suis peut ête devenu blog-addict sans m'en rendre compte).

1 septembre 2005

Googleries

Voici mon petit cadeau de départ: de nouvelles googleries!

cappriccio espagnole orchestration : Elle est bien ! Comme toujours chez Rimski-Korsakov…(pourquoi un "e" à espagnol, au fait???)

harry potter partition : j’ai pas, mais ça doit sûrement exister, dans des tas d’arrangement à la noix, genre duo trombone/piccolo…

lycée clémenceau nantes : Ouiiiii ! un beau lycée que j’aime bien !

je suis élève clémenceau nantes : Mais…….. c’est moi ça ! Dans mon beau lycée que j'aime bien!

gratuitement chant enfants frere jacques :  ?

musique de film mahler : Vous ne le confondez pas avec John Williams dès fois ? Non sérieuseument, les troisièmes et cinquièmes symphonies ont été reprises pour le film « Mort à Venise » de Visconti… (eh oh c’est un blog pour se culturer ici quand même…)

+télécharger +bande +annonce +"Charlie et la chocolaterie" : Moi c’est possible mais pas ici. Allez donc voir sur IMDB !

télécharger gratuitement partition de harry potter : C’est pas bien de télécharger illégalement de la musique d’abord !!! surtout si c’est celle de Williams…

Mahler symphonie TITAN : Admirez les majuscules puissantes et viriles de TITAN…

star wars tous les meilleurs sons à écouter gratuitement :  les meilleurs sons ?  Mis à part « boum/tzing/crash/tzoïng » je vois pas trop…

capitaine crochet CARICATURE : Cf. la chronique sur HOOK et sa musique.

partitions piano joyeux anniversaire : Il vous faut VRAIEMNT une partition ??? (même ma sœur y arrive toute seule et elle n’a jamais étudié le piano…)

Harry Potter 6 en anglais le télécharger directement : Achetez le plutôt…. Ca doit pas être pratique de le lire sur un ordi… !

vieux croûton : Bon lalaith, faut que l’on parle… qui est la personne qui a rédigé CETTE CHRONIQUE ????

27 août 2005

La Valse - M. Ravel

Aujourd'hui, la chronique concerne un compositeur un peu plus connu qu'Albeniz : Maurice Ravel.

ravel

Le principal problème avec Ravel est que sa réputation est un peu étouffée par son "Boléro", (aussi appelé "Gros blaireau") alors que ce dernier ne représente qu'une infime partie de la musique de Ravel.

C'est sur un chef-d'oeuvre assez peu connu du grand public que nous allons nous arrêter. Il s'agit de "La Valse", poème chorégraphique pour orchestre, crée en 1912.

Est-il besoin de le rappeler, la valse désigne en musique une danse à 3 temps: UN deux trois Un deux trois.... il faut avoir ce rythme bien présent lorsque l'on écoute "la Valse"

L'oeuvre est en elle même un véritable tour de force orchestral. Ravel l'a concu comme une vaste progression, sorte de patchwork de valses remarquablement agencées, qui mènent au fameux délire final.

Le minutage est celui de la version London Symphony Orchestra/Abbado

1ère progression:

0'00: La valse surgit du néant. Presque rien au début, sur une tenue des basses, les bassons émettent des petit motif ci et là, qu'illuminent des violons en trémolo.

0'45: Le climat devient plus mystérieux, l'orchestration aidant. On a l'impression de voir danser des fantômes, tant l'ambiance est brouillée rythmiquement.

1'17: Admirable orchestration! Sur des grincements de bois graves. Un thème de "La Valse" s'affirme aux cordes graves.

2'00: Puis un glissando de harpe introduit le suite, un peu plus affirmée, plus passionnée aux violons en sourdine. L'orchestration est toujours très riche. Ecoutez à 2'20 comment Ravel suspend la phrase... puis reprend le mouvement! L'ensemble se gonfle, prend de l'ampleur. A 2'30, le rythme au violons est très marqué: il reviendra à la fin de l'oeuvre. A 2'37, ca devient carrément brillant pour clore cet épisode.

2'44: Une phrase au hautbois prend la suite. Elle est très chantante et ne négige pas les grand intervalles (écarts entre 2 notes). Elle est reprise, encore plus chantante, par les violons à 3'01, sur une orchestration d'une infinie richesse. A 3'18, Ravel repasse le relais au haubois, qui énonce la deuxième partie de la phrase constuite sur le même modèle, puis les cordes la reprennent à leur tour à 3'33, et les hautbois vient conclure délicatement cette séquence.

3'50: Avais-je vraiment besoin de vous signaler qu'il y avait un changement ici? Les cuivres et percussions étaient absentes de la section précédente... Elles font un retour en force! Cet épisode brillant et très rythmé (si vous passez à coté du rythme de valse après ca je ne peux plus rien pour vous) est peu dévelloppé et s'enchaine directement à une partie plus calme à

4'18: Passage calme: le chant est confié aux altos sur des montées chromatiques qui passent à différents pupitres.

4'46: Passage plus animé au hautbois, qui sert surtout à animer la musique avant 5'02. Ici l'assise rythmique est irrésistible... Avant le "coup de théatre" de 5'15: un octave clamé à tout l'orchestre ponctue plusieurs épisodes dans lesqueles on retrouves certain éléments de musique "espagnole" selon Ravel: Il fallait oser, une valse espagnole... A 5"25 admirer le magicien Ravel: il lance le piccolo dans l'extrème aigu, le fait redescendre, passe le relais aux bois puis aux cordes... et fait dans le même temps "s'écraser" l'orchestre lentement...

5'36 : Puis un nouvel épisode qui s'enchaîne parfaitement se met en place: une mélodie langoureuse aux cordes graves, qui s'anime peu à peu (violons, 6'07) puis retombe rapidement.

6'25: Là, on voit que Ravel n'était pas le premier venu en orchestration... Comment rendre le climat tout à la fois savoureux et mélancolique, avec une clarinette basse, quelques cordes et une harpe... A 7'12, le climat s'anime, le tempo accélère, les cordes s'agitent...

7'11: Vous avez déja entendu un orchestre sonner comme ça? Ravel est vraiemnt le meilleur orchestrateur que je connaisse... quel luxe de détails! Mais la mélodie se trouve soudain figée en vol, et...

2ème progession:

7'42: On se retrouve dans le climat du tout début ! Un peu comme si Ravel nous repassait tout le début du morceau, en accéléré!

8'32: Le rythme de valse devient pour le coup très affirmé, dans un épisode brillant. Ecoutez la descente aux violons: ça commence à devenir un peu taré... impression confirmée à 8'48, lorques les trompettes partent vers le haut.

8'55: le climat de calme, un petit solo de trompette à 9'01, mais les morceaux du tableau commencent à se décoller... (9'05), puis surtout 9'18, avec ce motif presque dissonant écangé entre les cordes et les trombones...

9'28: L'orchestre prend soudain du corps dans un déploiment sonore éblouissant. Puis tout semble se calmer...

9'47: C'est de la poudre aux yeux! Ravel recule pour mieux sauter... Le rythme devient plus souterrain... Le tout s'anime très lentement... (l'harmonie devient de plus en plus dingue et le rythme de plus en plus obsessionnel, à vous donner le mal de mer). A 10'36: écoutez au tuba, ces notes appuyées qui montent, qui montent, et accélèrent jusqu'à...

10'52: BOUM! Sur un accord crié au trompettes, on est arrivé au bout de l'ascension, croit on... Le rytme de valse reprend de plus belle, plus marqué (coups de grosse caisse).

11'15: On retrouve aux cordes, déformé harmoniquement, le rythme des violons au début! Ponctuées par des montées de plus en plus folles qui partent des contrebasses et arrivent aux trompettes, il mène à un climax assez taré (11'30), puis...

11'36: Ravel ralentit! Le rytheme obsessionnel est toujours là, sur une montée psychotique aux cuivres...

11'44: Est on encore dans une valse? Les déplacements d'accent et les gros punchs orchestraux peuvent nous faire douter... 11'53: Une phrase passionée aux violoncelles (seuls?!!!) comme suspendue, puis le rythme reprend de plus belle! et mène au délire ahurissant de

12'03: Là je peux vous dire que l'on est plus du tout dans une valse... On est dans un tourbillon d'une violence inouïe... Les détails de l'orchestre sont géniaux. L'oeuvre se termine violemment, par 5 notes (peut on encore parler de notes...?) ou plutôt cinq énormes coups rapides.

Cette oeuvre peut paraitre un peu déconcertante à celui qui ne sait pas à quoi s'attendre. C'est une oeuvre qui se réecoute plusieurs fois. Je ne sais pas conmbien de fois je l'ai écoutée, et chaque fois je découvre des nouveaux détails de l'orchestration que je n'avais jamais entendus...

Ravel a par la suite réalisé une transcription de cette oeuvre pour 2 pianos, et il existe d'autres version, dont une pour piano 2 mains, qui est absolument injouable...et on peut comprendre pourquoi en entendant le version orchestrale!

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26 août 2005

Animations java de physique

Voici un site super bien fait et vraiment marrant (mais bon, si ça ne vous fait pas marrer, je le comprendrais tout à fait, il faut aimer la physique, et donc avoir eu J.B.).

On peut s'amuser à faire bouger plein de choses, à faire des expériences rigolotes... et à retrouver les résultats théoriques qui vont derrière! (mais on n'est pas obligé)

21 août 2005

Reiser

Reiser. (1941 - 1983)

Un des meilleurs dessinateurs Français du XXème siècle.

ET PERSONNE NE SAIT QUI C'EST !!!

Voici en intro une courte biographie.

C'est un artiste exceptionnel, à plus d'un titre.

D'abord, à rebours de la mode de son époque, il n'était pas engagé politiquement. Il ressort de ses dessins d'actualité une distance et une liberté de ton que l'on rechercherait en vain chez bon nombres d'autres dessinateurs.

Et en plus c'est un artiste très doué. Voici une citation on ne peut plus juste de son ami Cavanna:

"Le dessin de Reiser est une explosion. Tellement violente qu'on oublie d'admirer la virtuosité du trait. Explosion parfaitement controlée. En plein dans la cible. Rien n'est laissé au hasard. Reiser dessine en transes, toutes ses facultés démultipliées. Sa plume court, et saute, et crache, droit à l'essentiel, négligeant le superflu. Pas de bavardages: l'essentiel tout nu. Le trait qui résume tout, et lui seul. Une femme réduite à une bouche. Même pas: à une sinuosité moqueuse, qui l'exprime absolument, qui la suggère tout entière, vivante, bandante, sale, bête, vengeresse... Adorable." (extrait de la préface de l'album "Fous d'amour").

Et en plus c'est très drôle, et souvent très bien vu...

Dès que mon scanner marchera, je posterai sûrement quelques dessins. En attendant, vous trouverez des dessin de Reiser dans n'importe quelle bibliothèque qui se respecte, tant il a dessiné dans sa (trop courte) vie. Un petit aperçu d'une couverture de Charlie Hebdo:

vote1

Conclusion: Lisez Reiser, il le mérite.

19 août 2005

Googleries

Et une nouvelles fournée!! Et elles sont de mieux en mieux...

télécharger gratuitement harry potter et le prince au Sang Mélé : c’est mâââl je vous l’ai déjà dit !!! Il faut l’acheter en V.O.

Paroles Tristesse musique Chopin : Mettre des paroles sur une étude pour piano de Chopin (op. 10 n°3), ça va pas non ?! Pourquoi pas Mozart en techno non plus ? (contactez FH pour tout renseignement)

musique classique motif frere jacques : Ah encore un qui a oublié que Frère Jacques est dans la première symphonie de MAHLER ! Heureusement que je suis là…

frere jacques piano partition :
Vous avez VRAIMENT besoin d’une partition pour jouer ça ?????

partitions piano de Star Wars :
Pas chez moi ! Et puis c’est pas pour piano star wars…

aguicheuse mélancolique :
Peut être, mais sans champignons alors.

hook bo :
OUIIIIIIIIIIII !!! des années d’efforts pour attirer de gens qui aiment la bonne musique de film enfin récompensées !

Chronique française musique de film john williams : Idem !!!

15 août 2005

Un petit peu de physique...

Un léger problème en physique:

Voici un récipient, contenant de l'eau, et un cylindre incrusté dans la paroi.

recipient1

La partie du cylindre qui est immergée est soumise à la poussée d'Archimède. On a donc création d'un moment (PI) sur le cylindre, qui tourne autour de son axe. C'est fait, on a crée un mouvement perpétuel !

Il y a un os, mais où???

3 pétales de Corn Flakes pour celui qui trouve le bon argument!

10 août 2005

Albeniz et Iberia

Une nouvelle chronique musicale! Ca faisait longtemps....

albeniz

Cette fois elle concerne un compositeur un peu trop méconnu: Isaac Albeniz (1860 - 1909) . Celui dont Olivier Messiaen (ancien élève du lycée Clemenceau...) disait qu'il avait composé une des oeuvres pour piano parmi les plus importantes du XXème siècle mérite assurément une meilleure place dans la vie artistique d'aujourd'hui.

C'est qu'Albeniz a composé une oeuvre vaste mais assez inégale en qualité. Assez malhabile dans le domaine de l'opéra ou de l'orchestre, Albeniz possédait par contre un domaine de prédilection: le piano. C'était lui même un pianiste exceptionnel et un déchiffreur hors-pair, d'après les gens qui l'ont côtoyé, et à l'instar de Chopin ou de Liszt (dont il fut l'élève), ses composition sont souvent des défis techniques qu'il s'imposait à lui même pour vaincre ses propres difficultés.

Mais son oeuvre maîtresse, Iberia, est bien plus qu'un défi technique. Recueil de 12 pièces, réparties en 4 cahiers de 3 pièces, elle nous plonge dans un voyage sonore sans équivalent dans l'Espagne qu'aimait Albeniz, authentique, vivante, et surtout très haute en couleurs. A l'opposé d'une Espagne "de carte postale" comme dans le "Cappriccio espagnol" de Rimski-Korsakov (avec les castagnettes et le son de l'orchestre très "corrida"...) Albeniz n'utilise qu'un piano, mais le portrait est incroyablement plus saisissant.

Ce qui permet de faire d'Iberia un chef-d'oeuvre, c'est son caractère extrèmement coloré. On pourrait comparer chacune des pièces d'Iberia à un tableau impressionniste: ce qui ressort avant toute chose, c'est la "lumière sonore" (non, je n'ai pas fumé la tisane)(ce n'est pas pire de dire d'un tableau qu'il est "lumineux", alors que ce ne sont que des gouttes de peintures posées sur une toile...), et l'émotion provoquée par une écriture très dense, mais harmoniquement irréprochable et très lyrique. Malgré les climats très différents de chacune des pièces, c'est ce qui marque dans la musique d'Albeniz.

Si vous recherchez une bonne version, pas d'hésitation: celle la pianiste espagnole Alicia de Larrocha surclasse allègrement toutes les autres par l'investissement, l'authenticité et surtout par les couleurs extraordinaires qu'elle arrive à sortir de son piano. (dès extraits en format pourri ici).

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